Partie 2 :

L'Europe
qui produit

Par idéologie, la Commission européenne a fait le choix de la décroissance industrielle, agricole et énergétique. Cette politique, inspirée par l’écologie punitive, se traduit par une prolifération de normes toujours plus contraignantes pour les Français comme pour les entreprises. Cette dérive met en péril l’indépendance de l’Europe et freine son développement économique en privant les Etats de leurs capacités de production. Depuis 2000, le décrochage de l’économie européenne est manifeste : le PIB courant de l’UE a augmenté de 128% entre 2000 et 2022, contre 148% pour les États-Unis. Le Rassemblement National veut reprendre le contrôle de notre souveraineté pour rétablir la prospérité économique et préserver le modèle social des Français.

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Refaire

de la France

un paradis énergétique

L’énergie est le moteur de la puissance d’un pays et du développement d’une société. En imposant les énergies intermittentes, souvent au détriment du nucléaire, et en obligeant à libéraliser les concessions de nos barrages hydroélectriques, la Commission saccage le système électrique français qui garantit pourtant notre sécurité d’approvisionnement, une énergie décarbonée et un prix attractif. Pire : avec les règles du marché européen de l’énergie, l’Union européenne organise la flambée des factures énergétiques en indexant le prix français de l’électricité sur le prix européen du gaz. Cette situation absurde et l’échec de la réforme du marché européen de l’énergie démontrent la soumission d’Emmanuel Macron à la Commission et son refus de défendre les intérêts de la France. Pour améliorer le pouvoir d’achat des Français et provoquer un choc de compétitivité en faveur de nos entreprises, le Rassemblement National propose de reprendre en main notre souveraineté énergétique.

  • Baisser de 30 à 40 % la facture d’électricité en rétablissant un prix français de l’électricité, par la fin des règles absurdes du marché européen de l’énergie. Ainsi, nous retrouverons un prix de l’électricité compétitif car proche des coûts de production sur le sol national, tout en permettant à la France d’exporter son électricité à un prix attractif vers ses voisins européens.
  • Protéger le mix électrique français, en investissant dans les technologies d’avenir (nucléaire de nouvelle génération, hydrogène, géothermie…) et en refusant toute ingérence européenne en matière de politique énergétique : nous nous opposons notamment à la libéralisation des concessions de nos barrages hydroélectriques et au développement des énergies intermittentes (éoliennes) imposées par l’UE.
  • Déployer une diplomatie écologique, en exportant le savoir-faire industriel français en matière d’énergie décarbonée.

Contre le Pacte Vert, le retour de l’écologie raisonnable !

Défendre une écologie raisonnable, à rebours de l’écologie punitive du « Pacte vert » qui aggrave l’inflation des prix du quotidien, la régression de notre niveau de vie et les dépendances du continent :

Soutenir nos agriculteurs et pêcheurs, en leur garantissant une rémunération digne et en leur permettant de vivre de leur travail. Il s’agit de remettre en cause la stratégie de décroissance « De la Ferme à la Fourchette », de décréter une pause réglementaire, d’imposer le principe de réciprocité dans le commerce et de refuser tout nouvel accord de libre-échange déloyal, de nationaliser et de simplifier les modalités d’attribution d’aides de la PAC, d’adjoindre des aides nationales à la PAC, ou encore d’instaurer une grande loi « Mangeons français » pour accorder la priorité d’accès aux marchés publics pour nos producteurs.

Renforcer l’accès au logement, en assouplissant les obligations européennes de rénovation énergétique des bâtiments (DPE) qui mettent en difficulté les propriétaires et locataires, entraînent une baisse de la capacité du parc locatif et aggravent l’inflation.

Défendre les automobilistes et notre industrie, en abrogeant les normes européennes absurdes comme l’interdiction de la vente des voitures à moteur thermique en 2035, le renouvellement du permis de conduire tous les 15 ans, ou encore la multiplication des zones à faibles émissions (ZFE - norme Euro 7).

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Libérer

les

entreprises

En cinq ans, 850 nouvelles obligations européennes ont été imposées à nos entreprises, soit près de 5000 pages de réglementations supplémentaires. Ce fardeau normatif est devenu un frein pour la croissance et l’innovation en France et en Europe : la CSRD et le devoir de vigilance en sont des exemples. Aux normes émises par Bruxelles, s’ajoutent les incessantes surtranspositions franco-françaises. Pour préserver notre capacité à produire, le Rassemblement National revendique un pouvoir de dérogation aux règles européennes, à l’instar d’autres États membres.

  • Décréter une pause réglementaire et engager le chantier de la simplification : tests PME obligatoires, abrogation des directives CSRD et devoir de vigilance…
  • Sanctuariser les secteurs stratégiques et de souveraineté face aux règles de concurrence de l’UE (aides d’État, monopoles, marchés publics).
  • Autoriser la priorité nationale dans les marchés publics pour défendre nos emplois et l’environnement, de même que la préférence communautaire avec un accord-cadre « Acheter français ou européen ».
  • Engager le réalignement compétitif de la France par rapport à l’Europe, en poursuivant la baisse des impôts de production.
  • Conditionner le versement des aides européennes structurelles, largement financées par les Français, à l’achat de produits européens : matériels de Défense, infrastructures énergétiques...
  • Intégrer la lutte contre le chômage et la réindustrialisation dans le mandat de la BCE et mettre les politiques monétaires au service de l’investissement dans l’économie réelle, la transition écologique et les technologies d’avenir.

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